Recensement des enseignants de l’enseignement supérieur : le ministre Yéro Baldé pose des préalables

Accusé par le SLECG d’avoir refusé le recensement des enseignants du supérieur, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a réagi ce samedi sur la décision des syndicats concernant son département.

Le ministre Abdoulaye Yéro Baldé qui est actuellement en tournée à l’intérieur du pays a fait savoir qu’il n’a pas refusé comme ce qu’affirment certains.

Toutefois, pour le recensement des fonctionnaires de l’enseignement supérieur, il exige un comité indépendant. C’est en tout cas ce qu’il a fait savoir chez nos confrères du site mosaiqueguinee au cours d’une conférence à l’Université Julus Nyéréré de Kankan.

« Il faut qu’on soit très clair ! D’abord, on est pas contre ce recensement, un recensement réalisé par l’Inspection d’Etat dont les membres sont assermentés. Les résultats provisoires sur tout le système éducatif, viennent de sortir. Ils sont à notre disposition. Avant cela, il y a eu un autre recensement qui a fait des vagues dans les universités, parce que des salaires avaient été bloqués. Il y a eu la biométrie, sans compter le processus de biométrage des fonctionnaires par la fonction publique. Donc, quatre recensements dont le dernier est très récent, en moins de trois mois. Nous ne sommes pas contre, mais à condition que ça soit fait par une entité neutre. C’est tout ce qu’on a dit pour accompagner, sinon, nous ne sommes signataires d’aucun accord, d’aucun protocole. C’est comme si on vous dit d’exécuter un contrat que vous n’avez pas signé. Mais, pour contribuer à l’apaisement, nous disons ‘’Oui ’’ au recensement, mais, par des entités indépendantes », a conclu le ministre guinéen de l’enseignement supérieur et de la recherche Scientifique.

Il faut rappeler que depuis le vendredi, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée a suspendu sa participation à la commission du recensement des enseignants du système éducatif guinéen.

Le Secrétaire Général, Aboubacar Soumah et sa structure accusent le ministre d’être en complicité avec le gouvernement pour violé le protocole d’accord signé le 10 janvier dernier après 3 mois de grève.

Aboubacar Diallo

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